Author/Authors :
Benamar Dahmani، نويسنده , , Fatiha Hadji، نويسنده , , Farouk Allal، نويسنده ,
Abstract :
Le bassin versant de lʹOued Tafna est formé par les reliefs et des zones déprimées, qui sʹalternent du Nord au Sud et dont le volume augmente considérablement dans le même sens. Le réseau hydrographique a un tracé général orthogonal même si la Tafna et ses principaux affluents décrivent sinuosité et méandre, sa densité et son abondance augmentent dans le même sens que le volume des reliefs, cʹest à dire vers le Sud. Les apports les plus importants et les plus fluctuants pour la moyenne et la basse Tafna, sont observés pendant lʹhiver et le printemps, pour le reste de lʹannée, les apports sont faibles, ou le plus souvent sont alimentés par les rejets dʹeaux usées urbaines et industrielles, comme cʹest le cas pour lʹOued Mouilah, où les eaux usées constituent lʹessentiel du débit dʹétiage. Le bassin hydrographique de la Tafna a une superficie de 7,250 km2 et alimente cinq barrages qui sont du plus ancien au plus récent Beni Bahdel (66 Hm3), Meffrouch (15 Hm3), Sidi Abdeli (110 Hm3), Hammam Boughrara (177 Hm3) et celui en cours de construction Sikkak (27 Hm3). Les données montrent que les augmentations de la turbidité et du MES pendant les crues sont dues essentiellement aux teneurs en matières minérales grossières et que lʹaccroissement de la conductivité à lʹétiage est du à une forte concentration en NaCl (jusquʹà 14 g/l). Le réseau hydrographique peut être séparé en deux zones soumises à des conditions différentes; la zone amont, stable, peu influencée par les variations de débits et la zone avale, soumise à lʹalternance crueétiage, aux eaux très chargées en matières minérales hydrographique de la Tafna est caractérisée par une eau très minéralisée puisquʹelle présente une conductivité au niveau des sources de 600 μs/cm en moyenne liée à la nature des terrains traversés. Cette minéralisation augmente de lʹamont vers lʹaval, ceci est lié en majeure partie aux chlorures. Une prise dʹeau juste avant lʹembouchure de la Tafna est effectuée à un débit de 11 340 m3/h. Cette eau brute est prétraitée par deux décanteurs — floculateurs de 58 m de diamètres chacun. Lʹeau prétraitée est pompée vers la station de traitement de Dzioua qui se trouve sur le bassin des côtiers oranais de lʹAgence de Bassin Hydrographique Oranie-Chott-Chergui dont fait partie le Bassin Versant de la Tafna où lʹeau est stockée dans un cratère de volume de 13 000 000 m3. Cette eau est aérée et traitée par des filtres à sables avec une production de 24 000 m3/j. Cette quantité dʹeau alimente particulièrement les couloirs des villes de Béni Saf, dʹAïn Temouchent et dʹOran; cette dernière grande ville ayant besoin dʹune quantité de 320 000 m3/j. Les eaux du bassin hydrographique de la Tafna sont traitées par ce procédé physico-chimique dont il a éliminé presque entièrement les matières en suspension et les matières organiques mais laisse passer les sels dissous de concentration de lʹordre de 1,5 g/l.