Observatoire national de la radiothérapie : rapport de l’enquête conduite en 2008 sur l’année 2007

Résumé résentons ici les résultats les plus significatifs de l’enquête réalisée pour la deuxième année consécutive au titre de l’Observatoire national de radiothérapie. Les établissements, services et cabinets de radiothérapie ont été invités à transmettre des données concernant leurs plateaux techniques, leur activité et l’effectif des professionnels y travaillant au 31 décembre 2007. Parmi 179 centres recensés en France, 159 ont participé (90 %) dont 144 qui ont répondu aux deux enquêtes 2006 et 2007. Le parc français était composé de 411 appareils de traitement dont 384 accélérateurs linéaires et 12 télécobalts. Un an auparavant, l’observatoire recensait 371 accélérateurs et 26 télécobalts. La proportion d’accélérateurs de 15 ans et plus demeure stable à 11 %. Les centres de radiothérapie étaient ouverts aux traitements 50 heures par semaine en moyenne, à quoi il convient d’ajouter 9,5 % de temps d’occupation machine consacré à la maintenance et au contrôle qualité. Le manque de scanographes dédiés restait un handicap : 158 des 159 centres avaient accès à un scanographe, mais seulement 78 (50 %) avaient un scanographe dédié, situation stable par rapport à 2006. La proportion de centres équipés d’un logiciel de double calcul des unités moniteur (UM) est passée de 51 à 58 %. En 2007, deux tiers des centres n’appliquaient la dosimétrie in vivo à aucun traitement et seuls 18 % l’appliquaient à plus de 50 % des traitements, ce qui reflète à la fois le manque d’équipements et la difficulté d’application des contrôles à certains traitements. L’activité était stable autour de 190 000 traitements par an. La radiothérapie tridimensionnelle avec histogramme dose–volume était utilisée pour plus de la moitié des traitements dans 77,2 % des centres privés et 50 % des centres publics. La radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité restait peu répandue. La démographie était stable pour les oncologues radiothérapeutes et les manipulateurs et s’améliorait pour les physiciens : +7,6 % entre 2006 et 2007. L’analyse par région montre une distribution relativement homogène sur l’ensemble du territoire en matière d’équipements, d’activité et de personnels. La Société française d’oncologie radiothérapique (SFRO) et ses partenaires souhaitent poursuivre cet observatoire. Les centres de radiothérapie seront donc invités au cours du dernier trimestre 2009 à apporter de nouveau leur concours à cette enquête dont l’intérêt est reconnu tant par les professionnels et leurs instances représentatives que par les autorités administratives. e second year, the French Radiotherapy Database presents information from French radiation oncology centers. Among 179 centers, 159 have participated (90 %). The number of accelerators increased from 371 to 384 between 2006 and 2007, 11 % of these machines are more than 15 years old. On average, centers are open 50 hours per week for treatment and 9.5 % more for maintenance. The lack of dedicated CT remains a difficulty: 158 from 159 centers have an access to a CT, but only 50 % have a dedicated scanner. There is no progress compared to 2006. The proportion of centers having a MU double calculation system has increased from 51 to 58 %. Two thirds of centers do not implement in vivo dosimetry. The activity is stable around 190 000 treatments per year. Three-dimension conformal radiotherapy is used for more than half of treatments in 77.2 % of private centers and 50 % of public hospitals. Intensity modulated radiotherapy remains rarely used. The number of radiation oncologists and technologists remains stable. The number of radiophysicists has increased from 7.6 %. Despite some progress, the difficulties of this speciality persist in France and are equally distributed across all regions, and between private and public centers. In 2009, the French Society for Radiation Oncology and the associated partners will continue this survey, which interest is recognized by both professionals and health administrations.