Author/Authors :
Joly، نويسنده , , F. and Degrendel، نويسنده , , A.-C. and Guizard، نويسنده , , A.-V.، نويسنده ,
Abstract :
Résumé
ctif des traitements du cancer localisé de la prostate, dont la radiothérapie, est avant tout curatif. La décision thérapeutique doit prendre en compte non seulement la survie mais la qualité de la vie des patients, qui peut être mesurée à partir d’autoquestionnaires. Quels que soient les traitements (prostatectomie, radiothérapie externe, curiethérapie par iode, avec ou sans hormonothérapie), malgré la persistance de séquelles, les patients retrouvent progressivement une qualité de la vie globale satisfaisante, identique à celle de la population générale, hormis pour les patients traités par hormonothérapie qui ont une dégradation de leur qualité de la vie physique. La radiothérapie induit moins de troubles urinaires persistants que la prostatectomie, mais plus de séquelles digestives avec une qualité de la vie globale identique. Initialement moins importante avec la radiothérapie, la dégradation de la sexualité s’accentue avec le temps. La curiethérapie ne permet pas de mieux préserver la sexualité des patients par rapport à la radiothérapie externe et induit des troubles urinaires persistants plus importants. L’association d’une hormonothérapie à la radiothérapie dégrade la qualité de la vie des patients avec un impact sur leur vitalité, leur sexualité et aggrave des troubles urinaires préexistants. L’irradiation avec modulation d’intensité semble mieux préserver la qualité de la vie digestive à long terme que la radiothérapie classique conformationnelle. La radiothérapie après prostatectomie induirait des séquelles digestives plus fréquentes. L’ajout d’une hormonothérapie, les antécédents chirurgicaux abdominaux, le volume d’irradiation et les réactions aiguës sont les principaux facteurs prédictifs pour la survenue d’une toxicité tardive et doivent être pris en compte dans le choix thérapeutique initial et dans la surveillance ultérieure.
al of localized prostate cancer radiotherapy is to cure patients. The decision-making must integrate the survival but also the quality of life of patients. Some French validated self-reported questionnaires are available to evaluate quality of life. Whatever the treatments (radical prostatectomy, brachytherapy, external beam radiation, with or without hormonotherapy), even if patients report more sequelae, their long-term quality of life is similar to that of the general population, except for patients treated with hormonotherapy who complain more decline of physical quality of life. In comparison with prostatectomy, patients treated with external beam radiation report less long-lasting urinary symptoms, but more bowel side effects, with no difference in global quality of life. Sexual disorders are initially less important with external beam radiation but increase over time. Brachytherapy shows no sexual function preservation benefit relative to radiation and may be less favourable with more urinary sequelae. The association of hormonotherapy and external beam radiation decreases the quality of life of the patients, with a negative impact on vitality, sexuality and increase urinary disorders. Intensity-modulated radiotherapy (IMRT) seems to better preserve the long-term digestive quality of life in comparison with conformal radiation therapy. Post-prostatectomy could induce more digestive toxicity, such as rectal irritation. The adjunction of hormonotherapy to radiation, the previous medical history of abdominal surgery, the field of radiation and the acute reactions to radiation are the main predictive factors to late toxicity and should be considered in the choice of initial treatment and for the follow-up.
Keywords :
Radiothérapie , Qualité de vie , prostate cancer , radiotherapy , Cancer localisé de la prostate , Quality of life