Radiothérapie stéréotaxique robotisée dans la prise en charge des rechutes en territoire irradié des cancers de la prostate : faisabilité et tolérance

Objectifs r la faisabilité de la prise en charge par radiothérapie stéréotaxique robotisée de la rechute en territoire déjà irradié des cancers de la prostate. ts et méthodes mars 2011 et avril 2014, 16 patients ont été traités par irradiation stéréotaxique robotisée pour une rechute biochimique d’un adénocarcinome de la prostate, ayant été initialement traité par prostatectomie radicale ou irradiation conformationnelle tridimensionnelle. Avant le traitement, une tomographie par émission de positons (TEP) à la choline et une IRM pelvienne ont été réalisées, permettant de confirmer le caractère localisé de la récidive et la présence d’une cible. La dose de totale était de 37,25 Gy en cinq fractions et neuf jours. Trois patients ont reçu un blocage hormonal complet associé à cette irradiation. ats un suivi moyen de 9 mois (1,8–35,8), tous les patients étaient en vie. Le taux médian de réduction d’antigène spécifique de la prostate (PSA) était 85 % (1–99 %), témoignant d’une efficacité du traitement. Les localisations traitées étaient huit récidives intraprostatiques, six au niveau de l’anastomose vésico-urétrale et deux sur un reliquat de vésicule séminale. Un seul patient est en en situation d’échec au traitement local avec mise en évidence d’une progression métastatique ganglionnaire. La tolérance au traitement était excellente, avec une toxicité urinaire ou rectale de grade 1 chez deux patients. sion se en charge des rechutes biochimiques de cancer de la prostate par radiothérapie stéréotaxique robotisée paraît réalisable avec un taux d’efficacité important et un faible taux de toxicité. Des études prospectives randomisées sont nécessaires afin d’évaluer l’efficacité et les critères optimaux de sélection des patients.