Rechutes locorégionales diagnostiquées sur une TEP-scanographie à la (18F)-fluorocholine pour un cancer de la prostate pris en charge initialement à visée curative: étude observationnelle

Objectif jectifs de cette étude observationnelle étaient de: ire les sites de rechutes occultes locorégionales diagnostiquées sur une tomographie par émission de positons (TEP)-scanographie à la fluorocholine marquée au 18F pour un cancer de prostate localisé traité initialement à visée curative; ire leur prise en charge thérapeutique. ts et méthodes vons collecté les données de 173 patients atteints exclusivement d’une rechute locorégionale sur une TEP à la fluorocholine. Soixante-neuf patients (49,3 %) avaient été traités initialement par prostatectomie radicale, 60 (34,3 %) avaient eu un curage ganglionnaire, 137 (61,2 %) avaient reçu une radiothérapie externe (33 après chirurgie et 111 exclusivement) et 26 (14,2 %) avaient eu une curiethérapie. Soixante patients (33,9 %) avaient reçu un traitement hormonal concomitant à la radiothérapie. ats rvalle de temps entre le diagnostic biopsique initial et la rechute sur la TEP à la fluorocholine était de 6,6 ± 3,6 ans et la valeur médiane du PSA lors de la rechute était de 2,2 ng/mL [0–41] chez les patients traités par prostatectomie radicale et 4,4 ng/mL [0,7–59,1] chez ceux traités par irradiation, avec ou sans hormones. Une rechute intraprostatique a été observée chez 71 patients (41,0 %) et dans le lit opératoire après prostatectomie radicale chez 19 patients (11,0 %). Il y avait chez 13 patients (7,5 %) un envahissement des vésicules séminales et chez 104 (60,1 %) une rechute ganglionnaire. Les traitements de rattrapage réalisés étaient une prostatectomie radicale chez six patients (4,4 %), un curage ganglionnaire chez 18 (10,5 %), une curiethérapie prostatique chez 11 (6,4 %), une radiothérapie du lit opératoire après prostatectomie radicale chez 23 (13,3 %) et une radiothérapie ganglionnaire chez 57 (32,9 %). Un traitement hormonal a été délivré avec la radiothérapie de rattrapage chez 52 patients (29,8 %) ou exclusivement chez neuf (5,2 %). Quarante-trois patients (24,9 %) ont été surveillés activement. sions chutes occultes locorégionales diagnostiquées sur une TEP à la fluorocholine représentent une maladie très hétérogène. Leur prise en charge se diversifie et il est observé une augmentation significative des traitements de rattrapage guidés par la TEP à la fluorocholine à visée curative en France.