Author/Authors :
Houard، نويسنده , , C. and Rullier، نويسنده , , E. and Rouanet، نويسنده , , P. and Tuech، نويسنده , , J. and Mosnier، نويسنده , , H. and Lelong، نويسنده , , B. and Rivoire، نويسنده , , M. and Faucheron، نويسنده , , J. and Jafari، نويسنده , , M. and Portier، نويسنده , , G.، نويسنده ,
Abstract :
Objectif
er l’exérèse locale et l’exérèse totale du mésorectum après bonne réponse à la chimioradiothérapie pour cancer de stade T2–3 du bas rectum.
ts et méthodes
i randomisé multicentrique GRECCAR 2 a inclus, après signature d’un consentement éclairé, les patients atteints d’un adénocarcinome de stade T2-3 du bas rectum, de taille inférieure à 4 cm et situés à moins de 8 cm de la marge anale. Ceux en situation de bonne réponse à une chimioradiothérapie (tumeur résiduelle n’excédant pas 2 cm) ont été randomisés entre exérèses locale et totale du mésorectum. Après une exérèse locale, une surveillance était prévue en cas de bonne réponse histologique (classée ypT0–T1) et une exérèse complémentaire du mésorectum en cas de réponse histologique insuffisante (classée yp T2–3 ou R1). Nous rapportons les résultats préliminaires concernant la faisabilité de la chirurgie ainsi que la réponse tumorale et ganglionnaire.
ats
7 à 2012, 186 patients ont été inclus. Le taux de réponse clinique de 75 % a permis la randomisation de 148 patients et l’analyse des dossiers de 145 (trois exclus) : 74 dans le groupe exérèse locale et 71 dans le groupe totale du mésorectum. L’observance du bras chirurgical assigné était meilleure dans le groupe exérèse locale que dans celui de l’exérèse totale du mésorectum (99 % contre 85 % ; p = 0,002). Les résultats histologiques étaient les suivants : ypT0 : 40,1 %, ypT1 : 20,4 %, ypT2 : 31,0 % et ypT3 : 8,5 %. Le taux d’atteinte des ganglions était significativement plus bas en cas de bonne réponse histologique (ypT0–1) que dans le cas contraire (ypT2–3) : respectivement 0 % et 15 % de cas ypN1 (p = 0,012).
sion
érèse locale préservant le rectum est faisable sans risque de laisser des ganglions atteints dans le mésorectum, en cas de bonne réponse à une chimioradiothérapie pour les patients atteints d’un adénocarcinome classé T2–3 du bas rectum. Les bénéfices de cette stratégie doivent être confirmés par une analyse des résultats à plus long terme.