Curiethérapie postopératoire de la voûte vaginale à haut débit de dose guidée par tomodensitométrie : étude dosimétrique chez 40 patientes prises en charge au centre hospitalier universitaire de Tours

Objectif r le bénéfice dosimétrique de l’optimisation de la distribution de dose guidée par tomodensitométrie par rapport à la prescription standard à 5 mm de l’interface muqueuse–applicateur lors des curiethérapies de la voûte vaginale. tes et méthodes embre 2012 à mars 2014, 40 patientes opérées d’un cancer de l’endomètre ont eu une curiethérapie guidée par tomodensitométrie. Après radiothérapie externe pelvienne de 45 Gy, 16 patientes ont reçu une curiethérapie de 10 Gy en deux fractions. Vingt-quatre patientes ont reçu 24 Gy en quatre fractions sans irradiation externe. Le volume cible anatomoclinique (voûte vaginale, tiers supérieur du vagin), la vessie, le rectum et l’intestin ont été délinéés sur une tomodensitométrie en position de traitement. Ont été calculées et comparées : une dosimétrie standard (dose à 5 mm de l’interface muqueuse-applicateur), puis une dosimétrie optimisée avec objectifs de dose dans 90 % (D90) du volume anatomoclinique égale à la dose prescrite (± 5 %, doses dans 2 cm3 (D2 cm3)) vésicale et rectale inférieures ou égales à la dose prescrite et D2 cm3 intestinale de 1 Gy inférieure à la dose prescrite. ats s plans « standard », une dosimétrie répondait aux objectifs de prescription optimisée, il y avait pour deux une D90 satisfaisante mais des D2 cm3 élevées, pour neuf patientes une couverture insuffisante, pour 28 une D90 élevée, pour 24 des D2 cm3 excessives. Grâce à l’optimisation, 27 dosimétries (67,5 %) respectaient les objectifs fixés. L’optimisation n’a pas permis d’améliorer significativement la dose dans le volume cible anatomoclinique lorsque la couverture était insuffisante sur les plans standard. Les D2 cm3 ont été améliorées pour le rectum, la vessie et l’intestin chez respectivement 31 (77,5 %), 30 (75 %) et 21 patientes (52,5 %). sion misation de la curiethérapie de haut débit de dose de la voûte vaginale postopératoire guidée par tomodensitométrie permet d’obtenir une distribution de dose respectant les contraintes dans 70 % des cas et de diminuer la dose aux organes à risque dans la même proportion. L’impact clinique de l’optimisation est encore à démontrer par un suivi au long cours.