Author/Authors :
Moureau-Zabotto، نويسنده , , L. and Bouchet، نويسنده , , C. and Cesari، نويسنده , , D. and Uzan، نويسنده , , S. and Lefranc، نويسنده , , J.P. and Antoine، نويسنده , , M. and Genestie، نويسنده , , C. and Deniaud-Alexandre، نويسنده , , E. and Bernaudin، نويسنده , , J.F. and Touboul، نويسنده , , E. and Fleury-Feith، نويسنده , , J.، نويسنده ,
Abstract :
Résumé
if de lʹétude. – Étudier la signification pronostique du contenu en ADN et de la fraction de cellules en phase S de cancers du sein de stades I et II.
tes et méthodes. – Une étude a été réalisée chez 271 patientes traitées par chirurgie suivie ou non de chimiothérapie, dʹhormonothérapie et de radiothérapie. La durée médiane de suivi était de 64 mois. Une préparation cellulaire standardisée de cytométrie en flux a été utilisée à partir dʹéchantillons congelés avec des règles consensuelles pour lʹinterprétation des données. Trois classes de fraction de cellules en phase S ont été définies sur la base de terciles après ajustement au contenu en ADN. En combinant le contenu dʹADN et la fraction de cellules en phase S, quatre groupes pronostiques ont été définis : tumeurs diploïdes à fraction de cellules en phase S basse (n = 37), tumeurs diploïdes à fraction de cellules en phase S intermédiaire et/ou haute (n = 76), tumeurs aneuploïdes à fraction de cellules en phase S basse (n = 24), tumeurs aneuploïdes à fraction de cellules en phase S intermédiaire et/ou haute (n = 68). Une corrélation a été recherchée entre les taux de contrôle local, de survie sans rechute, de survie sans métastase et de survie globale dʹune part, le contenu en ADN, la fraction de cellules en phase S, ces deux critères combinés, les stades T et N, le grade SBR, lʹâge et à la présence de récepteurs hormonaux, dʹautre part, avec une analyse uni- et multifactorielle (modèle de Cox).
ats. – Après analyse unifactorielle, les taux de contrôle local et de survie sans rechute étaient significativement meilleurs en cas de tumeur diploïde. Le taux de survie sans rechute était significativement plus bas en cas de fraction de cellules en phase S élevée. Les taux de contrôle local, de survie sans rechute, de survie sans métastase et de survie globale étaient moins bons lorsque la tumeur était diploïde et la fraction de cellules en phase S intermédiaire et/ou haute que lorsquʹelle était diploïde et la fraction de cellules en phase S basse. Dʹaprès analyse multifactorielle, le groupe défini à partir de la combinaison du contenu dʹADN et la fraction de cellules en phase S était un facteur indépendant de survie sans métastase, de même que lʹatteinte ganglionnaire (N+) et le stade T. Chez les patientes dont le cancer nʹatteignait pas lʹaisselle (N–), le groupe défini en combinant le contenu dʹADN et la fraction de cellules en phase restait le seul facteur pronostique indépendant de survie sans métastase et de survie sans rechute, alors quʹil nʹavait aucune influence en cas dʹatteinte axillaire. Lorsque la tumeur était de grade SBR III, il y avait une relation significative entre le groupe défini en combinant le contenu dʹADN et la fraction de cellules en phase S et la survie sans métastase et la survie globale.
sion. – Ces résultats soulignent lʹintérêt de lʹutilisation de la combinaison du contenu en ADN et de la fraction de cellules en phase S chez les patientes atteintes dʹun cancer du sein de stades I et II, sans atteinte axillaire.
e. – To assess the significance of S-phase fraction (SPF) and DNA ploidy evaluated by DNA flow cytometry as prognostic markers in stage I or II breast cancer.
ts and methods. – A series of 271 patients, treated by surgery, radiotherapy ± systemic therapy was analysed (median follow up: 64 months). Standardized flow cytometry cell preparation from frozen samples and consensus rules for data interpretation were followed. Three SPF classes were defined on the basis of tertiles after adjustment for ploidy. Four groups were defined based on combinations of DNA ploidy (DIP: diploid; ANEUP: aneuploid) and SPF: DIP and low SPF (DL, N = 37), DIP and medium or high SPF (DMH, N = 76), ANEUP and low SPF (AL, N = 24), ANEUP and medium or high SPF (AMH, N = 68). Local control rate (LCR), disease-free survival (DFS), metastasis-free survival (MFS), and overall survival (OS) were correlated with DNA ploidy, SPF, DL to AMH groups, T and N stages, SBR grading, age, and hormonal status on univariate and multivariate analysis (Cox model).
s. – On univariate analysis, DFS and LCR were higher for DIP tumours. High SPF values were associated with shorter DFS. LCR, MFS, DFS, and OS rates were significantly different with an increasingly poorer prognosis from DL to AMH. On multivariate analysis, groups DL to AMH, histological node involvement and T stage were independently associated with MFS, and DFS. In N– patients, DL to AMH remained independent for MFS and DFS. For SBR III tumours, MFS and OS were significantly different in DL to AMH groups. These results strongly support the use of combined evaluation of DNA ploidy and SPF as independent parameters in clinical trials for N– stage I and II breast cancer.
Keywords :
Phase S , Contenu en ADN , Cancer du sein , breast cancer , S phase fraction , DNA Ploidy