Quel bilan d’imagerie avant une radiothérapie de rattrapage après prostatectomie radicale pour adénocarcinome prostatique ?

Résumé statectomie radicale est l’une des méthodes les plus employées pour le traitement de l’adénocarcinome prostatique. Selon les critères anatomopathologiques de 10 à 40 % des patients présenteront une récidive biochimique sans radiothérapie adjuvante. Les critères anatomopathologiques et biochimiques sont des outils efficaces pour sélectionner les patients en vue d’une radiothérapie de rattrapage. L’objectif de cette revue de la littérature était de faire le point sur les performances et les dernières avancées des techniques de radiologie et de médecine nucléaire afin d’essayer de différencier les récidives locales, locorégionales et métastatiques et de préciser le volume cible de la radiothérapie. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est la plus performante en termes de sensibilité et de sensibilité pour l’étude de la loge prostatique et permet l’étude de la région pelvienne dans le même temps, ce qui laisse peu de place à la tomodensitométrie. Les performances de l’IRM vont probablement s’améliorer encore avec l’IRM dynamique et la spectroscopie. Malgré le développement de nouveaux marqueurs comme le 11C et le 18F choline et acétate, la sensibilité de la tomographie par émission de positons (TEP) semble insuffisante. Des études prospectives avec une méthodologie correcte sont nécessaires pour préciser sa place dans ce contexte. tectomy is one of the most widely used methods for treatment of adenocarcinoma of the prostate. According to anatomopathological criteria, between 10 and 40% of patients will display biochemical relapse in the absence of adjuvant radiotherapy. Anatomopathological and biochemical criteria are powerful tools for selecting patients for salvage radiotherapy. The aim of this article is to review literature on the latest progress in radiological and nuclear medicine techniques and their performance levels, in order to determine local, regional and metastatic relapses associated with the techniques and specify the radiotherapy target volume. Magnetic resonance imaging (MRI) displays the best sensitivity and specificity for examination of the prostate bed and enables simultaneous assessment of the pelvic region – thus diminishing the utility of computed tomography. The performance levels of MRI will probably continue to improve, with the use of dynamic MRI and MR spectroscopy. Despite the development of new markers like 11C and 18F choline and acetate, the sensitivity of positron emission tomography is still low. Prospective studies with an appropriate methodology are necessary for specifying the techniqueʹs value in this context.