Adénocarcinome de bas grade des fosses nasales : à propos d’un cas

Résumé ocarcinome sinonasal de bas grade est une entité rare de description récente. Son diagnostic histologique est difficile. C’est une tumeur à développement locorégional qui donne exceptionnellement des métastases. Bien traitée, son pronostic est très favorable. Nous présentons le cas d’une patiente qui était atteinte d’un adénocarcinome bien différencié de bas grade des fosses nasales, pour discuter les particularités cliniques, anatomopathologiques et évolutives de cette tumeur particulière. La patiente, âgée de 54 ans, s’est présentée avec une obstruction nasale et une épistaxis droites évoluant depuis dix ans. L’examen a mis en évidence une formation charnue qui comblait toute la fosse nasale droite, qui a été opérée par voie endonasale. L’étude histologique a conclu à un adénocarcinome bien différencié de bas grade de la fosse nasale droite. Il n’a pas été observé de signe de poursuite évolutive avec un recul de quatre ans. Les adénocarcinomes représentent de 4 à 20 % des tumeurs malignes primitives nasosinusiennes. L’adénocarcinome de bas grade est une entité encore mal individualisée, qui se localise le plus souvent au niveau des fosses nasales. Son diagnostic est purement histologique et il est souvent difficile de différencier l’adénocarcinome de bas grade d’une simple tumeur bénigne. Son traitement est chirurgical et donne d’excellents résultats. act ade sinonasal adenocarcinomas are uncommon and recently described entities. Its histologic diagnosis is challenging. This tumour is characterized by a tendency to local invasion, and rare distant metastases. Well treated, the prognosis is excellent. We describe a case of low-grade nasal cavity adenocarcinoma and discuss the anatomoclinical, therapeutic and evolutionary characteristics of this malignant tumour. A 54-year-old female patient presented with a 10 years history of right-sided nasal obstruction and recurrent epistaxis. On examination the patient had a large, firm mass in the right nasal cavity. Endoscopic sinonasal surgery was performed. The lesion was found to originate from the posteriolateral wall of the right nasal cavity. Histopathology analysis identified a low-grade sinonasal adenocarcinoma. Upon follow-up 4 years after surgery, the patient exhibited no clinical evidence of recurrence. Low-grade sinonasal adenocarcinomas are poorly defined neoplasms, accounting for 4 to 20% of all sinonasal malignancies. The nasal cavity is the most frequently involved site. Low-grade sinonasal adenocarcinomas pose a diagnostic challenge for the pathologist because they must be distinguished from benign tumours, especially adenomas. The primary treatment of sinonasal adenocarcinoma is complete surgical excision.