Title of article :
La prévision du climat : de lʹéchelle saisonnière à lʹéchelle décennale
Author/Authors :
André، نويسنده , , Jean-Claude and Caneill، نويسنده , , Jean-Yves and Déqué، نويسنده , , Michel and Rogel، نويسنده , , Philippe and Terray، نويسنده , , Laurent and Tourre، نويسنده , , Yves، نويسنده ,
Issue Information :
روزنامه با شماره پیاپی سال 2002
Pages :
13
From page :
1115
To page :
1127
Abstract :
The atmosphere and the ocean are subject to many dynamical instabilities, which limit the time during which their behaviour can be deterministically forecasted. At longer timescales, the atmosphere can be predicted at best using statistical methods, as a response to external forcing linked to sea- and land-surface anomalies. Climate being defined as the mean of atmospheric states, it appears that it can be predicted up to a few months in advance, which is the characteristic time of the so-called slow components of the climate system. Forecasting can sometimes be extended to longer time ranges, especially when the coupled ocean–atmosphere system exhibits internal variability modes, with characteristic times of a few years. Seasonal climate forecasting is most often based upon Monte-Carlo simulations, where the various realisations correspond to slightly different initial conditions. The present sate-of-the-art in Europe (ECMWF) and/or in the USA (IRI) allows to forecast such major phenomena, as El Niño, up to six months in advance. Finally, some parameters may exhibit predictability at still longer time-ranges (inter-annual to decadal), but only for certain regions. The example of electricity production is used to underline the potentially large economical benefit of seasonal climate forecasting. To cite this article: J.-C. André et al., C. R. Geoscience 334 (2002) 1115–1127. é sphère et lʹocéan sont le siège dʹinstabilités dynamiques, qui limitent la durée pendant laquelle il est possible dʹen prévoir lʹévolution de façon déterministe. Au-delà, lʹatmosphère nʹest plus prévisible, au mieux, que de façon statistique, en fonction du forçage externe quʹexerce(nt) sur elle lʹocéan et/ou la surface des continents. Le climat (au sens dʹune moyenne des états atmosphériques) se révèle ainsi prévisible jusquʹà des échéances temporelles de quelques mois, échelle de temps caractéristique des composantes dites « lentes » du système climatique. La prévision peut sʹétendre à des échéances parfois plus longues, dans le cas où le système couplé océan–atmosphère posséderait des modes de variabilité temporelle de périodes caractéristiques de quelques années. La prévision climatique saisonnière est très souvent construite à partir de simulations de type Monte-Carlo, avec des ensembles de réalisations utilisant des conditions initiales légèrement différentes. Dans lʹétat actuel de ces prévisions, quʹelles soient réalisées en Europe (CEPMMT) ou aux États-Unis (IRI), il est possible de prévoir environ six mois à lʹavance un certain nombre de phénomènes climatiques, en particulier ceux liés aux épisodes dits « El Niño », pour lesquels lʹamplitude des variations est suffisamment importante. Il existe, par ailleurs, une prévisibilité à encore plus longue échéance (inter-annuelle à décennale), mais seulement pour certains paramètres et certaines régions. Lʹexemple de la production dʹélectricité montre lʹimportance économique potentielle très grande de la prévision climatique saisonnière. Pour citer cet article : J.-C. André et al., C. R. Geoscience 334 (2002) 1115–1127.
Keywords :
climate , Numerical modelling , Ocean , Data assimilation , atmosphere , forecast , Prévision , Atmosphère , Climat , modélisation numérique , océan , assimilation de données
Journal title :
Comptes Rendus Geoscience
Serial Year :
2002
Journal title :
Comptes Rendus Geoscience
Record number :
2279541
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