Author/Authors :
de Bonis، نويسنده , , Louis and Koufos، نويسنده , , George D، نويسنده ,
Abstract :
Résumé
udes de biologie moléculaire permettent de calculer des distances entre les êtres vivants à partir des différences quʹils présentent au niveau moléculaire, de les traduire par une série de dichotomies et dʹen tirer des conclusions sur leurs relations phylétiques. En sʹappuyant sur certaines données paléontologiques qui précisent lʹâge géologique dʹune des dichotomies, ces études visent à donner la date de toutes les autres (horloge moléculaire). Quelle que soit la méthode utilisée, les résultats sont concordants en ce qui concerne la phylogénie, mais très variables, pour ce qui est des datations. Le primate hominoïde Ouranopithecus possède un certain nombre de caractères dérivés quʹil partage avec les australopithèques, et donc avec lʹhomme, qui incitent à le placer dans le clade des Homininae avec ceux-ci. Dans ce cas, la séparation du clade humain et de celui des chimpanzés devrait être plus ancienne que ce fossile, cʹest-à-dire plus ancienne que 9,6 Ma. Pour citer cet article : L. de Bonis, G.D. Koufos, C. R. Palevol 3 (2004).
pithecus and dating the splitting of the extant hominoids. Studies of molecular biology allow us to calculate distances between the living beings from differences that they present at the molecular level. They are expressed by a set of dichotomies, which represent their phyletic relationships. While leaning on certain paleontological data that specify the geological age of one of dichotomies, these studies aim to give the date of all another one (molecular clock). Whatever is the used method, results are in agreement with regard to the phylogeny but very variable, for what is dating. The hominoïd primate Ouranopithecus has some derived characters shared with australopithecines, and therefore with humans. So it must be placed into the clade of the Homininae with them. Insofar the separation of the human clade and the one of chimps should be older than this fossil, that is to say older than 9.6 Ma. To cite this article: L. de Bonis, G.D. Koufos, C. R. Palevol 3 (2004).
Keywords :
late Miocene , primates , primates , molecular clock , Miocène supérieur , Hominoidea , Hominoidea , Horloge moléculaire , Ouranopithecus , Ouranopithecus