Author/Authors :
Letaief, M. C.H.U. Fattouma Bourguiba - Service de médecine préventive et d’épidémiologie, Tunisie , Ben Salem, K. C.H.U. Fattouma Bourguiba - Service de médecine préventive et d’épidémiologie, Tunisie , Hergli, N. C.H.U. Fattouma Bourguiba - Service de médecine préventive et d’épidémiologie, Tunisie , Riahi, N. C.H.U. Fattouma Bourguiba - Service de médecine préventive et d’épidémiologie, Tunisie , Soltani, M.S. C.H.U. Fattouma Bourguiba - Service de médecine préventive et d’épidémiologie, Tunisie
Abstract :
Afin d’évaluer la fréquence des admissions non pertinentes et d’identifier les facteurs qui leur sontassociés, une étude descriptive a été conduite sur un échantillon aléatoire de 411 hospitalisations dans 3 hôpitaux régionaux. L’évaluation de l’adéquation des admissions a été faite en utilisant le protocole d’évaluation Appropriateness Evaluation Protocol (AEP). Vingt et un pour cent (21 %) [IC 95 % : 17-25] des admissions ont été jugées évitables selon l’AEP. Les hospitalisations non pertinentes étaient associées au lieu d’hospitalisation (p = 0,005), à l’âge du patient (p = 0,003), à la durée du séjour et au diagnostic (p 0,01). Les principales raisons justifiant les admissions étaient la thérapie parentérale, la présence de troubles sensorimoteurs circulatoires ou respiratoires aigus ou progressifs entraînant une incapacité pour le patient et la présence de troubles électrolytiques sévères. Cette étude souligne le besoin d’une meilleure organisation des hôpitaux. Dans ce cadre, il est nécessaire de développer des alternatives à l’hospitalisation.