Author/Authors :
Christian Dormann*، نويسنده , , Doris Fay، نويسنده , , Dieter Zapf
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، نويسنده , , Michael Frese، نويسنده ,
Abstract :
Une recherche récente qui portait sur les fondements caractériels de la satisfaction
au travail s’est focalisée sur le rapport entre la satisfaction professionnelle
observée et le noyau central des autoévaluations (CSE). Cette étude
s’est occupée d’une part de la relation entre la variance-trait de la satisfaction
au travail et le CSE et d’autre part de la structure des variables CSE. En
faisant le choix d’un modèle de mesure longitudinal, nous avons d’abord
recherché si le CSE était suffisamment stable, cela à partir d’une analysesecondaire de quatre périodes successives. Les résultats montrent une forte
stabilité du CSE (.87 sur deux ans). Nous avons ensuite opéré une scission
état-trait de la satisfaction professionnelle de façon à dissocier la variancetrait
de la satisfaction au travail de la variance instable. Le facteur stable de
satisfaction professionnelle fut mis en rapport, par régression, avec les variables
CSE, en utilisant plusieurs modèles de CSE (une sommation, un facteur
latent ou un concept global). D’après les résultats, il vaut mieux traiter les
variables CSE comme une sommation, et cette série rend compte de presque
toute la variance stable de la satisfaction professionnelle (84%). En outre,
seuls l’affectivité négative et le
locus of control
interne avaient un impact
significatif, alors que l’estime de soi et l’efficience personnelle n’en avaient
pas. On conclut que la conception actuelle du CSE comme concept supraordonné
englobant quatre dimensions est défendable, mais trop générale pour
les recherches sur la satisfaction professionnelle; il est plus satisfaisant et
suffisant d’analyser à la fois l’affectivité négative et le
locus of control.
Recent research that looked into the dispositional base of job satisfaction
focused on relating
observed
job satisfaction to core self-evaluations (CSE).
This study was concerned with (a) the relation between the
trait
variance of
job satisfaction and CSE and (b) the structure of the CSE-variables. Using a
longitudinal measurement model in a secondary analysis of four waves of a
longitudinal study we first tested whether CSE are sufficiently stable over
time. Results indicate a high stability of CSE (.87 across 2 years). We then
performed a state-trait decomposition of job satisfaction in order to separate
trait variance of job satisfaction from changing variance. The stable job
satisfaction factor was regressed on CSE-variables, using different models of
CSE (a collective set, a latent factor, or an aggregate concept). Results were
in favor of treating the CSE-variables as a collective set, and this set
explained almost all stable variance of job satisfaction (84%). Moreover, only
negative affectivity and internal locus of control had a significant impact,
whereas self-esteem and self-efficacy had not. It is concluded that current
conceptualisations of CSE as a superordinate concept underlying its four
dimensions is possible but overly broad in job satisfaction research; collective
consideration of LOC and NA is better and sufficient.