Author/Authors :
Judit Arends-T?th، نويسنده , , Fons J.R. van de Vijver، نويسنده ,
Abstract :
This study examined the nature and size of differences in family relationships
in five cultural groups in the Netherlands (Dutch mainstreamers, and Turkish,
Moroccan, Surinamese, and Antillean immigrants). In order to get a better
insight into the differences in family relationships, a distinction was made
between family values and family ties. Family values refer to obligations and
beliefs about family relationships whereas family ties involve more behaviorrelated
relational aspects. Results confirmed that the cultural differences in
mean scores between immigrants and majority members were larger for family
values than for family ties. Individual background variables had a much
stronger association with family values than with family ties. In addition, firstgeneration
immigrants had more traditional family values and reported
stronger family ties than did Dutch mainstreamers. Second-generation
immigrants had more traditional family values than Dutch mainstreamers but
they did not report stronger family ties. In conclusion, the distinction between
family values and family ties as different expressions of family relationships is
highly relevant in an acculturation context, because cultural differences
between the various immigrant groups and the mainstream group are not the
same for values and ties, and acculturative changes are different for both.
On se penche dans cette étude sur les relations familiales, leur nature et leurs
différences dans cinq groupes culturels des Pays-Bas (Hollandais de souche et
immigrants turcs, marocains, surinamiens et antillais). Pour accéder à une
meilleure appréhension des différences dans les relations familiales, on a opéré
une distinction entre les valeurs et les liens familiaux. Les valeurs familiales
font référence aux obligations et aux croyances concernant les relations
familiales alors que les liens familiaux touchent des aspects relationnels pluscomportementaux. Les résultats confirment que les différences culturelles
(estimées au niveau des moyennes) entre les immigrants et les membres de la
majorité de la population sont plus nettes pour les valeurs que pour les liens
familiaux. Le fond culturel des individus est plus fortement associé aux valeurs
qu’aux liens familiaux. De plus, les migrants de première génération présentent
davantage de valeurs familiales traditionnelles et témoignent de liens familiaux
plus forts que ceux des Hollandais de souche. Les migrants de seconde
génération ont également plus de valeurs familiales traditionnelles que les
Hollandais de souche, mais pas de liens familiaux plus étroits. Disons pour
conclure que distinguer valeurs et liens familiaux comme étant des expressions
différentes des relations en famille est tout à fait pertinent dans un contexte
d’acculturation puisque les différences culturelles entre les divers groupes de
migrants et les autochtones ne sont pas identiques pour les valeurs et les liens
et que l’impact dû à l’acculturation n’est pas le même dans les deux cas.