Abstract :
perspective, we discuss whether and how the desire to belong (approach
motivation) and the fear of being rejected (avoidance motivation) might be of
central importance for understanding success or failure in transitional phases,
especially in the transition from adolescence into adulthood. Cognitive,
emotional, and behavioral consequences of social motives (approach,
avoidance, and their co-occurrence) are reviewed. We argue that both tendencies
need to be taken into account for understanding affiliation motivation and
behavior and its significance for life satisfaction and well-being. A predominant
social approach motivation has positive consequences for cognition, behavior,
emotion, and well-being, whereas the opposite pattern holds for a predominant
avoidance motivation. Co-occurrence of both is characterised by ambivalent
cognitions and emotions, and unstable behavior. Taking a developmental
perspective, however, and considering social development in the transition to
adulthood, co-occurrence might be more beneficial than a predominant
avoidance motivation.
Il est clair que l’affiliation est un besoin humain fondamental. On se demande,
dans une perspective développementale, si et comment le désir d’être accueilli
(motivation à l’approche) et la crainte d’être rejeté (motivation à l’évitement)
pourraient être d’une importance majeure dans l’explication du succès ou de
l’échec des périodes de transition, en particulier lors du passage de l’adolescence
à l’âge adulte. On passe en revue les prolongements cognitifs, émotionnels et
comportementaux des motivations sociales (approche, évitement et leurs
corollaires). On soutient que les deux tendances doivent être prises en compte
pour comprendre la motivation à l’affiliation et les comportements qui
s’ensuivent, ainsi que leur portée pour le bien-être et le bonheur de vivre. Etreprioritairement motivé par les contacts sociaux a des retombées positives sur
la cognition, le comportement, les émotions et le bien-être, tandis que le
schéma inverse renvoie à une motivation dominante pour l’évitement. La
co-occurrence de ces deux motivations provoque des cognitions et des
émotions ambivalentes et un comportement instable. Toutefois, d’un point de
vue développemental, et pour ce qui est de la maturation sociale lors du
passage vers l’âge adulte, la co-occurrence pourrait se révéler plus bénéfique
que la seule motivation à l’évitement