پديدآورندگان :
Joozdani Zohreh Maître de conférences de l’Université d’Ispahan , Joussefi Behzadi Majid Maître de conférences de l’Université d’Ispahan , Seyed Ekhtiary Raha Maîtrise en littérature française de l’Université d’Ispahan
كليدواژه :
revendication féminine , humiliation , homme , souffrance , conditions féminines
چكيده فارسي :
Au XIXe siècle le monde était masculin, l’Histoire appartenait aux hommes et évidemment, ils avaient confisqué tous les droits au détriment des femmes. Retenues à l’écart de toute activité économique et sociopolitique, négligées et humiliées de tous, les femmes ont pris finalement conscience de leur condition. Deux femmes écrivains George Sand et Bibi Kanom Astarabadi commencent à s’affirmer par leurs pensées, leurs opinions et leurs écrits. Sand réclame les revendications féminines de la société française dans Lélia et Indiana et Bibi Khanom Astarabadi dans Imperfections des hommes. Sand surgit à l’époque romantique et ses romans sont une sorte de confession de son état d’âme. Pour elle, le romantisme est un moyen de révéler ses sentiments, de se libérer du poids des contraintes et de lutter par la force de sa plume, contre la condition féminine de ses semblables. D’autre part, Bibi Khanom, consciente de la situation douloureuse du peuple, surtout les femmes et les enfants, se donne la tâche de prendre leur cause. Influencée par la satire, le style courant de son époque, elle la pratique parfaitement dans ses écrits afin d’être compréhensible par la majorité des lecteurs. Dans cette recherche nous abordons les idées de ces femmes écrivains et les revendications féminines au XIXe siècle. Nous avons mis en évidence les caractéristiques littéraires de George Sand et de Bibi Khanom et nous avons dégagé leurs points de divergences et de convergences ainsi que l’influence culturelle réciproque des deux pays.