پديدآورندگان :
AHANSAZ Samira Département de langue et littérature françaises, Université de Tabriz , REZAEI Mahnaz Département de langue et littérature françaises, Université de Tabriz
كليدواژه :
le roman , la littérature comparée , le contexte politico , social , la sociocritique.
چكيده فارسي :
Le XXème siècle se caractérise par de multiples conflits décisifs dans le destin des pays. Parfois les tentatives qui précèdent une guerre trouvent plus d’importance que celle-ci. Ainsi, de nombreuses œuvres littéraires se proposent pour la trame l’histoire des ardents révolutionnaires qui se tiennent dans la coulisse. L’Ile de l’errance de Simine Dânechvar et La Condition Humaine de Malraux en constituent des exemples.
Simine Dânechvar, en tant qu’une des plus grandes romancières contemporaines iraniennes, manifeste dans L’Ile de l’errance le contexte politico-social de l’Iran avant la Révolution. Chez elle, le social s’est caché derrière le symbolique des mots ; L’Ile de l’errance est, en effet, l’incarnation de l’ère de l’errance dans laquelle vivaient les Iraniens à l’époque de Pahlavi. Cette œuvre entre, en quelques sortes, dans la lignée des romans politiques comme La Condition humaine de Malraux. Les tableaux proposés par ces deux ouvrages mettent en scène l’intensité de la guerre à travers les divers procédés stylistiques.
Cet article propose une étude sur le microcosme sociopolitique que représentent les deux œuvres en question. Dans un premier temps, nous tenterons d’en expliciter les contextes sociohistorique et sociopolitique; ensuite, en nous appuyant sur les approches sociologiques, nous analyserons leur structure afin d’en extraire les codes à travers lesquels sont articulés les faits sociaux. Aux travers cette étude, nous visons à mettre en rapport les plans lexical, formel et sémantique des deux textes pour y découvrir les traces d’un «déjà-là idéologique» commun.