Interactions entre la religion et la culture

Les coutumes constituent une partie importante de la culture de chaque société. La Coutume entant système des actions sociales comprend les pratiques sociales conventionnelles sur les thèmes de transaction au sens général, d’argumentation et de jugement. On étudie les coutumes populaires dans le cadre de l’actions singulière de son agent. Le système de transaction et celui de preuves de la Charia sont fort influencés par ceux de la Coutume. On veut savoir dans quelle domaine, quelle limite et comment cette influence est autorisée et ce qu’est la position de la religion devant les transformations de la Coutume au cours du temps. Est-ce que les nouvelles preuves ou les nouveaux actes transactionnels sont admises par la religion ou non ? On va établir que l’islam n’a pas inventé de nouvelle preuve, ni de transaction bien qu’il ait imposé certaines limites sur cette dernière. Voilà un champs libre pour pousser de nouvelles sortes de la vie humaine sans dépasser la Charia et sans tomber dans la route du sécularisme, ni celle de l’arirérisme. La seule et la plus importante intervention systématique et sociale de la religion dans la vie humaine, c’est d’établir l’institution de l’Etat qui serait dans un sens, une autre zone libre pour manifester les capacités humaines en harmonie de la religion. On suit dans cette recherche la méthode du Fiqh et ses fondements, et utilise pour sources les livres de Usul al-Fiqh des grands ulémas chiites , anciens et contemporains, ainsi que les cours supérieurs des maitres actuels des fondements du Fiqh à Qom.