Author/Authors :
ngom, saliou institut sénégalais de recherches agricoles (isra) - laboratoire de chimie, Sénégal , manga, anastasie université cheikh anta diop de dakar (ucad) - faculté des sciences et technique, sénégal , diop, moussoukhoye université cheikh anta diop de dakar - faculté des sciences et techniques, Sénégal , thiam, mamadou bocar institut sénégalais de recherches agricoles (isra) - laboratoire de chimie, Sénégal , rousseau, jean école nationale supérieure de chimie de rennes, france , cisse, ibrahima institut sénégalais de recherches agricoles (isra) - laboratoire de chimie, Sénégal , traore, seydou université cheikh anta diop de dakar (ucad) - faculté des sciences et technique, sénégal
Abstract :
Au Sénégal, l’agriculture intensive pratiquée essentiellement dans la zone des Niayes fait appel à une forte utilisation des pesticides pour augmenter les rendements. Les enquêtes menées dans les Niayes de Dakar ont révélé l’utilisation de toutes les classes chimiques de pesticides existantes avec 31 formules commerciales. Les pesticides fréquemment pulvérisés sur les cultures (diméthoate, métamidophos, dicofol, endosulfan et déltaméthrine) ont été détectés dans 97 % des échantillons de légumes et à des teneurs supérieures aux limites maximales admises (LMR). Les contaminations par le méthamidophos (0,010 à 0,080 mg/kg) et le dicofol (0,015 à 0,648 mg/kg) sont plus importantes. Le risque d’exposition indirecte aux résidus de pesticides à travers les produits horticoles est d’autant plus inquiétant qu’ils ont été détectés dans les prélèvements effectués directement au niveau des exploitations agricoles juste après la cueillette et au niveau des marchés de produits alimentaires ainsi que des ménages après lavage à l’eau distillée.
NaturalLanguageKeyword :
pesticides , contamination , evolution , produits horticoles , Sénégal
