Tchente Nguefack, Charlotte Université de Buéa - Faculté des sciences de la santé, Cameroun , Tchente Nguefack, Charlotte Université de Douala - Faculté de Médecine et des sciences pharmaceutiques, hôpital général de Douala - Service de gynécologie et obstétrique, Cameroun , Halle Ekane, Gregory Université de Buéa - Faculté des sciences de la santé, Cameroun , Ngoupeyou Yaya, Elvis Armand Université de Buéa - Faculté des sciences de la santé, Cameroun , Njamen Nana, Théophile Université de Buéa - Faculté des sciences de la santé, Cameroun , Njamen Nana, Théophile Université de Yaoundé - Faculté de Médecine et des sciences biomédicales, Cameroun , Tsingaing Kamgaing, Jacques Université de Buéa - Faculté des sciences de la santé, Cameroun , Obinchemti, Thomas Egbe Université de Buéa - Faculté des sciences de la santé, Cameroun , Belley Priso, Eugène Université de Buéa - Faculté des sciences de la santé, Cameroun , Belley Priso, Eugène Université de Yaoundé - Faculté de Médecine et des sciences biomédicales, Cameroun

Rupture Utérine à L’Hôpital Général de Douala: Prévalence, Facteurs Associés, Prise en Charge et Pronostic

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BUT. l’objectif était d’évaluer la prévalence, les facteurs associés, le traitement et le pronostic des ruptures utérines. MATÉRIELS ET MÉTHODES : Il s’agissait d’une étude transversale sur 10 ans. Tous les dossiers des patientes prises en charge pour rupture utérine étaient inclus. Les données recueillies étaient sociodémographiques, cliniques, thérapeutiques et pronostiques. Les données étaient analysées par Microsoft Excel et EPI INFO7. Les statistiques étaient descriptives et analytiques. Nous avons notamment évalué par les tests de Khi-deux et de Student, les facteurs associés à la survie foetale. Le seuil de significativité p a été fixé à 5%. La clearance éthique a été obtenue et les donnée traitées dans le strict respect de la confidentialité. RÉSULTATS. La prévalence des ruptures utérines était de 0,40%. Les facteurs associés étaient l’âge maternel élevé (81%); l’utilisation du Misoprostol (71.9%), les antécédents de curetage (50%) et les antécédents de césarienne (37%). Le traitement conservateur était le plus pratiqué (84,4%). La mortalité maternelle et foetale était respectivement de 6% et 66%. Les facteurs de bon pronostic de survie foetale étaient le délai réduit entre le diagnostic et la prise en charge (p= 0,007), une moyenne du poids foetal plus élevée (p=0.002). CONCLUSION. La rupture utérine semble rare ; elle serait surtout liée à l’utilisation du Misoprostol. Le traitement estsurtout conservateur avec une survie foetale améliorée. L’utilisation rationnelle du Misoprostol pourrait réduire la fréquence de cette affection dans le service.

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Rupture utérine , épidémiologie , traitement , pronostic

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