Author/Authors :
ngolet, lo centre hospitalier universitaire-chu brazzaville - service d’hématologie clinique, Congo , bayonne, s hôpital de base de talangaï - service de médecine, Congo , elira dokekias, a. centre hospitalier universitaire (chu) brazzaville - service d’hématologie clinique, Congo
Abstract :
Objectif. L’ulcère de jambe est la complication chronique de localisation cutanée la plus fréquente chez le sujet drépanocytaire. L’objectif de cette étude est de rapporter les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et biologiques du sujet drépanocytaire homozygote ayant un ulcère de jambe actif. Matériels et méthodes. Il s’agit d’une étude transversale descriptive comparative réalisée sur une période de un an (1er janvier 2016 au 31 décembre 2016) dans le service de consultation externe d’Hématologie Clinique du CHU de Brazzaville au Congo. Nous avons analysé les paramètres épidémiologiques, cliniques et biologiques des sujets drépanocytaires âgés de 18 ans et plus en période intercritique consultant pour un ulcère de jambe. Résultats. Trente cinq patients, en période intercritique, ont consulté pour un ulcère de jambe, soit une fréquence de 24,65%. L’âge moyen au diagnostic était de 26,04 ans. La durée moyenne de l’évolution de la vasculopathie avant la consultation était de 21 jours. Le mode de survenue était spontané chez 77,14% (n=27). L’ulcère de jambe était unique dans 91,43% (n=32), situé en regard de la malléole interne chez 18 patients (51,43%). Le taux moyen d’hémoglobine et de la LDH étaient respectivement 7,53g/dl et de 697,71 UI/L. L’analyse multivariée a montré une corrélation statistique significative entre le taux de LDH et la fréquence de l’UJ. Vingt sept patients (77,14%) ayant un taux de LDH ont en effet développé un UJ. En outre, le taux de LDH était plus élevé par rapport à la population témoin. Le taux d’hémoglobine était significativement plus bas dans le groupe de patients ayant développé un ulcère (7,53g/dl). P=0,001. Conclusion.Ces résultats confirment que l’anémie, l’hyperhémolyse et un taux élevé de LDH sont significativement associés à la survenue de l’ulcère de jambe chez le sujet drépanocytaire.
