djoumessi teufack, mireille université de ngaoundéré, Cameroun , moskolaï, doumagay donatienne université de yaoundé ii-soa, Cameroun , myede, micael université de ngaoundéré, Cameroun

Structures d’accompagnement informelles et financement de la petite entreprise camerounaise en phase de démarrage : le cas de la femme entrepreneure

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La présente étude qui explore la problématique du financement de la petite entreprise en démarrage détenue par la femme s’est proposée de mettre en exergue les diverses structures d’accompagnement entrepreneuriales existantes au Cameroun. S’appuyant sur des entretiens auprès de 56 entrepreneures camerounaises, elle permet de comprendre pourquoi et comment les femmes entrepreneures font appel à des structures de financement informelles dans le contexte camerounais. Les résultats révèlent que, les entrepreneures camerounaises n’ont pas recours aux structures formelles d’accompagnement à cause des préjugés (stéréotypes sexués de la société) et aussi des garanties exigées. Si ces résultats démontrent la place qu’occupent les structures informelles dans le processus d’accompagnement lors du démarrage des activités, il en ressort que durant cette phase, c’est d’abord de la famille souche suivie des amis et du conjoint ou du réseau relationnel de proximité que provient le soutien financier nécessaire. L’adhésion aux associations leur permet grâce aux tontines d’avoir des facilités d’emprunt. Par ailleurs, au-delà de tout soupçon, l’étude révèle que la pratique de l’usure, malgré qu’elle soit interdite, reste dans les moeurs des entrepreneures camerounaises. Le recours à l’accompagnement informel n’étant pas toujours sans risques.

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Accompagnement informel , Structures d’accompagnement , Entrepreneuriat féminin , Financement , Entreprise en démarrage

Revue Africaine De Management

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