Quand la narrativité est soumise à une transformation spirale: Etude sémiotique d’un conte Persan

Cet article envisage de montrer, agrave; partir d rsquo;un conte persan intitul eacute; le Chamelier et le serpent , que la narrativit eacute; ne peut pas se d eacute;finir toujours comme un parcours lin eacute;aire soumis agrave; une logique du manque et de r eacute;paration du manque. L rsquo; eacute;tude du conte en question montrera bien que l rsquo;univers du sens n rsquo;est pas dans tous les cas un univers d rsquo;ordre de programmation. Dans le cas qui nous int eacute;resse, il s rsquo;agit d rsquo;un monde o ugrave; nous avons affaire agrave; une narrativit eacute; spirale, eacute;tant donn eacute; que tout s rsquo;organise autour d rsquo;un axe principal : l rsquo;homme et l rsquo;animal sont des ennemis eacute;ternels. Tout circule donc autour d rsquo;une question d rsquo;ordre ontologique. Le manque du d eacute;but refait surface vers la fin et constitue le d eacute;nouement desastreux. Tout se passe comme si la fin retrouve le d eacute;but. Cet essai aura pour r eacute;sultat de pr eacute;ciser que le sens, au lieu d rsquo; ecirc;tre le r eacute;sultat d rsquo;une lin eacute;arit eacute; organis eacute;e, peut s rsquo;obtenir sur la base d rsquo;une transformation spirale du sens agrave; partir d rsquo;un retour au probl egrave;me collectif et original : l rsquo;homme et lchr( 39 )animal sont des ennemis eacute;ternels. Ce qui donne lieu agrave; un sens circulaire.